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Valentine SCHMITT
La lutte
Condamnés pour des aurevoirs,
Noyés dans les bras d'une île triste,
Ils luttent, suffoquent, défient
Contre tant de blessures si profondes.
Gisant sur ces quelques morceaux
De bois, d'espoirs, ou d'habits,
Un seul, seulement un, conquit
Cette accalmie si violente.
Pourtant, du haut d'une large voile,
Un souffle si léger ravive
L'horizon, qui, auparavant,
Noircissait leurs sombres pensées.
La mer s'acharne sur mon âme,
Elle balaye avec tant de rage,
Pour éliminer avec douceur
Et libérer mes pensées.

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