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Anaëlle STEINFELD-GUEIT
Le voyage
C'est le vent qui souffle,
Dans les ailes du bateau,
Il souffle et s'essouffle,
À en souffrir de maux.
Ce sont les ailes qui battent,
Au doux son du vent,
Bercé par des cantates,
Au son de la flûte de Pan.
Ce sont les hommes qui acclament,
Ceux qui partent vers l'horizon,
Laissant seules leurs femmes,
Incertaines qu'ils rentreront.
C'est la mer qui dérive,
À son tour emportée,
Pour atteindre l'autre rive,
Et les bras de Morphée.
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