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Les Appalaches

 

(Par Anaëlle STEINFELD GUEIT et Maylis BOUZON) 

 

 

            L'histoire que je vais vous raconter s'est réellement produite. Nous étions partis en expédition avec la Santa-Maria, et deux bateaux nous escortaient. Nous avions pour mission de découvrir de nouvelles terres et des nouvelles formes de vies. Le voyage n'ayant rien donné, nous devions rentrer à bon port, lorsque soudain nous fûmes pris dans une tempête. Les trois bateaux furent séparés, je voyais sous mes yeux les mâts s'éffondrer, les provisions tombaient à l'eau, la Santa-Maria s'échoua, je sentais ma fin approché à grand pas, et tout devint noir.

         Lorsque je me réveillais, le soleil brillait sur mon visage, à tel point que j'en fus aveuglé un moment. Quand je recouvris la vue, je m'aperçus que tout le monde était mort , aucun survivant à part moi... J'avais très chaud , le sable était blanc et brûlant , il n'y avait que de la végétation, il n'y avait aucun signe de vie... Soudain je sentis comme une main s'agripper à ma cheville. Je me mis a crier, et vis une personne a terre: « Je ne suis donc pas le seul rescapé de ce désastreux naufrage! » m’écriai-je en sanglotant de joie. S'en suivit un long moment de silence. J'aidais cet homme à s'asseoir, lorsque je repris la parole ce fut pour dire:

« -Vous sentez-vous bien ?

-Ou...oui , mais quelque peu déshydraté et j'ai un petit peu faim , répondit-il.

-Nous chercherons de l'eau et de la nourriture tantôt. Mais quel est votre nom mon cher ami?

-Je...je ne sais plus très bien , cependant je sais que je suis français. Et le vôtre ?

-Christophe Colomb. Mettons nous en route, découvrons cette terre inconnue. Au fait puis-je vous appelez le Français ?

-Votre requête est bien étrange mais si tel est votre souhait , je vous l'accorde. » 

Nous nous mîmes en route, en quête de nourriture. Je vous épargnerai les détails des jours qui suivirent tellement ils furent éprouvants émotionnellement et terrifiants.

          Nous nous promenions, lorsque nous aperçûmes des silhouettes floues. Soudain une douleur fulgurante me traversa la nuque et je perdis connaissance. Lorsque enfin je me réveillai, je pris conscience que je me trouvais dans un tipi et à mes pieds un petit garçon tout maigre avec les cheveux en bataille se tenait face à moi. Il portait, ce qui me semblait être une culotte en peau d'animal.

        Avec le Français, j'appris à connaître ces êtres si différent qu'étaient les Indiens et leurs coutumes. Les jours qui suivirent furent les plus beaux jours de ma vie. Le jour qui m'aura sûrement le plus marqué, serait celui où les Indiens nous ont montré le Totem symbolisant leur peuple. Ils nous ont emmené dans une clairière, nous ont présenté leur Totem. Il était marron clair, mesurait 14 pieds de hauteur, les figures représentées sont celles de deux hommes et deux femmes. Elles sont terrifiantes. Intimidantes. Féroces. Impressionnantes. Elles nous soumettes à leur autorité d'un seul regard furtif. Leurs yeux couleur rouge sang nous horrifie. Un beau matin, je me réveillai dans mon tipi, puis je m'aperçus qu'il y avait beaucoup d'agitation autour de moi, ils en avaient après le Français et moi !

             Tout à coup je me rendis compte qu'ils nous enchaînaient tous deux à un poteau. Je découvris que je ne savais pas la cause de touts ses agitations et je demandais au chef pourquoi ils nous enchaînaient tel du vulgaire bétail. Il me dit :

«-Peau Blanche toi nous trahir!! Et Petit Homme!

-Mais...mais nous ne savons pas de quoi vous parlez nous n'avons rien nous vous l'assurons Bison Futé!! Dis-je.

-Regarde là Peau Blanche , lui plus avoir âme ni cœur! Ce soir vous servir de sacrifice pour rituel de pleine lune car nous venger de vous ! »

Nous étions affamés et assoiffés, nous avions froid et surtout nous mourions de peur. Lorsque la nuit tomba et que la lune apparut, les Indiens vinrent nous chercher et nous amenèrent devant le Totem qui représentait leur tribu. Je me souvins alors qu'au début de notre séjour ici ils nous avaient expliqué que le Totem représentait l'eau, la terre, l'air et le feu et que chacun des quatre éléments étaient eux-mêmes représentés par un homme ou une femme. Lorsqu'ils entonnèrent leurs chants, une brume épaisse recouvrit le Totem, une légère pluie commença à tomber, la terre se mit à trembler, une brise vint nous soulever les cheveux et le feu qui s'était éteint se raviva aussitôt.                      Quatre paires d'yeux rouges surgirent au travers de la brume. Les Indiens nous allongèrent et brandirent leurs couteaux. Des voix les empêchèrent de nous tuer :

«-Ne tuez pas ces étrangers, ils n'y sont pour rien, dit une voix de femme.

-Nous pas vouloir savoir.

-Non! Ce ne sont pas eux, le coupable est plus proche de vous que vous ne le pensez. Le chef tomba dans une réflexion intense et quelques minutes plus tard dit:

-Vous accusez femme à moi!?» 

          Soudain quatre silhouettes s'approchèrent. Elles étaient d'une beauté surnaturelle et sans pareille, égale à nulle autre. L'homme qui me semblait représenté l'air avait les cheveux bleu clair, la peau claire (tous les autres avaient eux mêmes la peau blanche), les yeux transparents tel la brise qui l'entourait. La femme représentant le feu avait les cheveux d'un rouge flamboyant, ses yeux brillaient tel un brasier ardent. L'homme qui représentait la terre avait les yeux d'un vert éclatant tel l'herbe dans une prairie, les cheveux bruns comme la terre qui nous portait. Enfin la femme qui représentait l'eau, avait les cheveux bleus, les yeux couleur écume. Ils étaient tous dévêtus à l'exception d'un léger voile qui leur couvrait le bas du corps.

              Jamais je n'avais vu une telle beauté, même les statues des Dieux Grecs, n'étaient pas aussi belles. La femme du chef prit la fuite mais fut arrêté dans sa course quelques pieds plus loin par ces esprits qui l'empêchaient d'avancer.

            Finalement la femme mourut, le chef fit une dépression mais se remaria quelques semaines plus tard. Nous restâmes encore quelques semaines jusqu'à ce qu'un navire vienne nous chercher. Nous rentrâmes chez nous sains et saufs.

 

 

 

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