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Le mystère de la marionnette

 

(Par Noa-Léna PEROL, Isaline HOFFMANN, et Agathe DESFRÉTIÈRE) 

 

 

            À l'est de l'Irlande, se trouvait un petit village à l'écart de tout. Dans ce village, une famille vivait de façon paisible depuis quelques années. Celle-ci avait emménagé dans la fameuse maison de la place du midi. Thimoté, jeune garçon de six ans à peine,avait décidé de s'aventurer dans le grenier de leur petite habitation à la demande de sa mère qui lui réclamait une nouvelle lampe. Dans ce grenier, Thimoté fouilla un peu partout puis trouva une jolie petite lampe et derrière, il aperçut une légère lueur. Il s'approcha, intrigué et vit une magnifique marionnette de porcelaine celle-ci avait des yeux bleus perçants, couleur du ciel. Ces cheveux couleur or reflétaient le peu de lumière qui passait par la porte entrouverte, la porcelaine étant aussi blanche que la neige, ces joues rouges donnait une impression de réel. Thimoté s'avança pour l'admirer en détail. La marionnette était légèrement abîmée, sa mâchoire ne tenait presque plus, mais le reste restait extraordinaire voire, irréel. Ses habits banals, quelque peu abîmés, poussiéreux et en lambeau n'attiraient pas le regard. En la prenant, il vit que les yeux de cette œuvre le suivaient. Il descendit l'objet à la main, se dirigeant vers sa mère pour l'interroger sur cette fameuse marionnette, n'ayant pas le temps de parler celle-ci lui demanda :

-Et ma lampe ?

-Quelle lampe ?

-Celle que tu devais me ramener.

-Je suis désolée je l'ai oubliée dans le grenier mais j'ai trouvé à la place une jolie petite marionnette, regarde !

-Oh oui je m'en souviens ! C'est la marionnette que j'utilisais pour te faire rire la journée et pour t'endormir le soir.

-Oui mais pourquoi était-elle abandonnée dans le grenier ?

- Ton père la craignait, il la trouvait étrange.

-Étrange ? Comment ça étrange ?

-Lorsque tu dormais je la déposais sur ta table de chevet et ton père la retrouvait sur la sienne au petit matin qui le fixait rudement. Je me disais qu'il voulait me faire peur. Un jour ton père la mit dans le grenier et nous ne l'avons plus jamais ressortit. Depuis ce jour chaque nuit il disait entendre des pas, et une sorte de «clac... clac...» plus les jours passaient plus il affirmait que les bruits devenaient de plus en plus fort et je lui disais que c'était son imagination, ses cauchemars car moi je ne les entendaient pas et toi non plus. Bon maintenant que je t'ai tout raconté vas me chercher ma lampe.

Sur ces paroles le jeune garçon la posa sur sa table de chevet, alla chercher la lampe, la donna à sa mère. Le soir arrivé le petit alla se coucher, la mère arriva pour lui souhaiter une bonne nuit et lui dit : «Je t'aime». À ces mots le pantin ferma la bouche et ouvrit les yeux... La nuit arriva, et Thimoté entendit les même bruits décrits par sa mère, il ouvrit brusquement les yeux, il tourna la tête, la marionnette n'était plus là. Il se leva tremblant et se dirigea vers la chambre de sa mère.Il trouva le pantin allongé près d'elle qui l'a regardait tendrement. Il prit peur et retourna se coucher. Le lendemain il retrouva le guignol sur sa table de chevet, immobile, comme il l'avait placé la soirée d'avant.Il se convainc que ce n'était qu'un rêve. Il descendit, pris son petit déjeuner raconta son «drôle de rêve» à sa mère,elle commença a prendre peur se souvenant de ce que lui avait dit son mari avant de disparaître. Il remonta s'habiller dans sa chambre.

            Pendant qu'il fouillait dans son armoire il entendit sa porte se refermer violemment.Il chercha à ouvrir sa porte mais n'y arrivant point , désespéré, il baissa la tête et vit le guignol la clef à la bouche, à la main droite un couteau et dans la main gauche une tête, une tête qui lui semblait familière,une tête pâle, des yeux sortant peu à peu de leur orbite , la bouche ouverte et les lèvres desséchées, des cheveux fourchues et ternes, sans parler de sa peau crispée qui ne permettait plus de le distinguer. Il se dirigea prudemment vers la tête puis réalisa que c'était... LA TETE DE SON PROPRE PÈRE !!!!!!

                La mère entendit son fils crier, se précipitant vers la chambre de Thimoté , elle essaya d'ouvrir la porte mais lâcha la poignée car elle avait vu du sang couler de celle-ci. Une semaine plus tard, eût lieu les funérailles du jeune Thimoté. La défunte mère se mit à genoux et se mit à crier «Thimoté...Thimoté... Tu étais le seul que je pouvais aimer ».

            Sur ses paroles le pantin se plaça sur le lit de la mère et attendit. La mère une fois rentrée partit se coucher désespérée et vit le pantin et un mot sur le lit, sur cette lettre était écrit «Vous étiez la seule que je pouvais aimer» ... Une fois encore dans l'est de l'Irlande des funérailles se furent mais au nom d'une mère défunte « Mathilde Alicia de Kolut » Un an plus tard un père, une mère et un jeune garçon de 3ans s'installèrent à la place du midi, la marionnette vit la mère et retomba amoureux...

 

TO BE CONTINUED

 

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