La maison de l'écrivain
(Par Marek HAUSMANN et Pierre SCHNEGAANS)
Je vivais à Paris dans le 8eme arrondissement avec mes enfants et ma femme Barbara. Alors que j'étais en train de terminer mon dernier roman, le ciel s'assombrit et le tonnerre apparut ! Les arbres étaient brûlés par la foudre et les voitures retournées par la puissance de ses éclairs ! Nous étions terrorisés ma famille et moi. Je demandais donc à mes enfants de rentrer dans leur chambre et de se coucher afin de ne pas les inquiéter. Puis je repris mon roman pour ne pas avoir peur, mais soudain un énorme bruit violent retentit. C'était comme si le mal avait fait retentir sa colère sur notre maisons, la foudre avait frappé notre demeure ! Je vis un immense trou vertical en plein milieu de la maison comme si un coffre fort était tombé sur notre toit. Ensuite je regardai par la fenêtre, le temps était beau et éclaircie.
Après avoir réparé mon toit, je descendis continuer mon roman, puis quelque chose de bizarre se passa ! Mon escalier avait probablement changé ! Il n'était plus en colimaçon, il ressemblait à un escalier d'un H.L.M de la région parisienne. Il descendait pendant cinq marches puis tournait à gauche et tout cela deux fois. Mais cela ne m’interpella pas tellement. Vers minuit, alors que tout le monde était couché, je pris mon stylo plume et je commençai à écrire mon roman fantastique. Je l'avais appelé "L'affaire du 7 rue de M" .Tout d'un coup mon stylo s'arrêta d'écrire car il n'y avait plus d'encre, je rajoutai donc une cartouche dans mon jolie stylo bleue, puis mon plume commença a écrire en rouge, rouge comme du sang ! Et j'entendis mon fils crier comme un enfant qui venait de se réveiller, j’entrai dans la chambre et dis :
« _Voyons stupide fils, qu'est ce que tu fais ?
_C'est l'armoire qui est tombé sur moi ! Dit-il en pleurant.
_Tu t'es fais mal ?
_Non, heureusement. »
Je remis l'armoire en place et j'allai me coucher. Chaque jour la maison devenait de plus en plus étrange, tout avait changé de place, la table à manger devenait plus petite et l'électricité ne fonctionnait que le jour !Au petit matin, tout le monde était réuni pour le petit déjeuner, sauf mon fils cadet Bryan. Je m empressai d'aller donc dans sa chambre pour le réveiller, mais sa chambre était vide, sans meuble, sans lit, il n'y avait plus rien.
« _ Barbara , as tu vu notre fils Bryan ? demandai-je inquiet.
_Voyons nous n'avons pas de fils Bryan ! » dit-elle d'un air étonné.
Je commençais à vraiment m’inquiéter. Je n'étais pas fou, j'avais bien trois fils et deux filles; Mike, Dondi et Bryan et mes 2 filles Shana et Lou. Le lendemain au réveil, je me précipitai dans la chambre de Bryan, mais il n'y avait toujours aucun meuble, j’allai dans la chambre de Mike pour m'assurer qu'il était là. Heureusement il était présent. Mais la porte de la chambre de Dondi avait disparu. Mon cœur battait à une vitesse hallucinante et je transpirait à grosse goutte.
« _Barbara n'y avait-il pas une porte ici ?
_Non ! Voyons chérie tu perds la tête ! »
Je me sentais excessivement fou. Vers l'après midi, j'allais reprendre mon roman et alors que j'allais écrire, je vis tout mes brouillons en désordre et sur toutes les pages se trouvait le mot « Meurtre » en encre rouge liquide, tellement liquide que quand je mis ma feuille a la verticale, l'encre coula. La terreur s’empara de moi.Je voulu sortir de chez moi, mais toute porte et fenêtre était fermée ! Je frissonnais de peur, j'étais terrorisé, je m'évanouis sur le coup…. En me réveillant je vis ma femme et mes deux filles.
« _Ne m'approchez pas sorcières !
_Que dis-tu mon chéri ? dit-elle d'un air maléfique
_C'est vous qui avez enlevé mes fils. »
Je me levai et partis dans la chambre, j'arrivai dans la salle a manger mais elle était vide, il n'y avait plus de meuble ! Ni dans le salon ni dans les chambre et encore moins dans la cuisine. Puis ce fut « le choc ». Je vis mes trois fils pendus sur la rampe d'escalier avec un sourire jusqu'aux oreilles et les yeux ouverts. Puis je m'évanouis une nouvelle fois. Mais cette fois si je me réveillai dans le jardin, il n'y avait rien, plus de maison, rien ! On m'interna dans un asile en Hollande car personne ne croyait à mon histoire surnaturelle, mais pourtant réelle ! Condamné à rester parmi ces fous ...