La Mustang 1967
(Par Antoine ALBERTI et Baptiste SCHREIBER-LEMOINE)
Je m'appelle Alphonse et je vais vous raconter l'histoire d'un homme qui etait mon ami. J'insiste sur le « était » car à l'heure où je vous parle il ne l'est plus. Tout cela à cause d'une voiture !!Vous vous demandez sans doute comment une simple voiture a pu briser une si forte amitié et bien moi aussi je me le demande encore aujourd'hui, enfin bref, je vais vous racontez son histoire et vous ferez votre propre opinion.
Cet homme s'appelait Paul Newman. C'etait un homme marié, 40 ans et trois enfants. Il venait d'emmenager avec sa famille dans un petit village au nord de l'Ecosse, New Deer. Il possédait une grande maison avec un large jardin entouré d'une haie. C'etait un homme normal, ayant une vie sociale jusqu'à ce qu il acheta cette voiture...
Il y avait une petite brocante dans le coin de New Deer. Un vieil homme vendait des voitures et au milieu de ces voitures modestes : une ford mustang GT 1967 noire, une carrosserie si scintillante qu'on avait mal aux yeux à force de la regarder. Des bandes blanches au nivaux des roues, une trois portes avec des phares intriguants, un moteur v12 qui ronronnait qui vous donnait des frissons. On aurait ditqu'il nous parlait à chaque ronronnement, il faisait peur et nous intriguait à la fois.Voila pour ce qui est de son aspect « extérieur ». Cette voiture, ce bijou était magnifique et démoniaque à la fois.
Vous allez me demander comment une voiture peut être démoniaque et bien figurez vous que ces phares ressemblaient à des yeux qui nous guettaient et la grille d'aération était comme une bouche remplie de dents prêtes à nous croquer. Il ne voulut rien nous dire à ce sujet mais pourtant cette voiture avait l'air superbe. En entrant dans la voiture il ressentit une sorte de connexion. La voiture semblait le posséder, l'envoûter...
Un jour, lors d'une promenade dans un village voisin la voiture se mit à avancer à toute vitesse; une voiture de police surgit et leur demanda de s'arréter. C'est alors que Paul ne put arreter sa voiture et commença à paniquer. Pour s'arrêter il fut contraint de percuter un arbre et il se retrouva à l'hopital. Depuis ce jour il devint de plus en plus bizarre; il rentrait tard le soir faisait des centaines de kilomètres en roulant à des vitesses excessives puis s'arretait. Il respirait, il contemplait l'interieur en cuir de sa voiture pendant des heures puis repartait. Il était presque amoureux. Une impression de jouissance le traversait.
Il fit cela souvent jusqu'au jour où il plaça une acceleration foudroyante et tua cette pauvre dame. Il fit d'autres folies mais vous les conter me fait trop de peine. Voilà pourquoi je tenais à préciser que cet homme qui est devenu un criminel n'est plus mon ami.